Déboulé de la Bergamote de Nancy 2014
«Il était une fois dans l'Est»....Lors de la bataille de Nancy, Charles le Téméraire, fut vaincu par le duc de Lorraine et laissé à moitié dévoré par les loups. Plus de cinq cent trente ans plus tard, nous sommes « Sept Mercenaires » bien décidés à venger feu le duc de Bourgogne dans le « Déboulé de la Bergamote » de Nancy.
Synopsis : Le chef des mercenaires, Patrick (alias Yul Brynner), son bras droit Jean Emmanuel (alias Steve Mc Queen) et Patrick2 (alias Charles Bronson) seront chargés de lancer l’assaut. Laurence (alias Claudia Cardinale) sera embusquée au milieu de la cavalerie. Pour ma part je jouerai un petit rôle de mercenaire chargé de surveiller les arrières. Car, aujourd’hui « Mon nom est personne »... Un rôle de réalisateur (Sergio Léone par exemple), ou de figurant, m’aurait sans doute mieux convenu. Bernadette et Josiane seront à la régie comme scriptes, photographes de plateau et soutien logistique.
Une répétition s’impose avant tout. En bons professionnels, Claudia Cardinale, Yul Brynner, Steve Mc Queen, Charles Bronson et moi-même effectuons une reconnaissance du parcours. S’ensuit une petite collation avec un « Cake Patrick » préparé par mon épouse et un « Rooibos » concocté par Josiane.
Après quelques « rushes » photos et autographes, nous nous dirigeons, avec les autres acteurs, vers la place Stan pour les échauffements conduits par la célèbre scénariste, Arja Jalkanen Meyer. Trop chaud ! En stars capricieuses, nous décidons de les faire seuls à l’ombre, dans le parc, nos échauffements....
« Silence, on tourne !». Le chronométreur vient de lancer le « clap de début ». Tels « La chevauchée fantastique » les quelques 90 inscrits s’élancent alors dans le « Colorado » de la Pépinière. Il va falloir batailler dur car la coalition lorraine a envoyé ses John Wayne, Lee Van Cleef et autres Sharon Stone. Il y a de tout : « Bons, brutes et (même petits) truands ».
Ce Déboulé de la Bergamote c’est « Sierra Torride ». La température qui règne aujourd’hui à Nancy est celle de l’impitoyable « Vallée de la Mort », le désert le plus chaud des États-Unis.
Le casting formé par Yul Brynner, Steve Mc Queen, Charles Bronson et Claudia Cardinale est, évidemment, excellent. Steve Mc Queen se lance à « La Poursuite infernale » de Yul Brynner qui fait course en tête, bien décidé à jouer les « Django Unchained ». Pas décidé à se cantonner à un rôle de simple figurant, Charles Bronson – qui utilise des « bâtons de star » pour la première fois- est rouge comme un « Géronimo » en colère. Claudia, ne voulant pas rester « La prisonnière du désert », se lance elle aussi dans une lutte échevelée avec les autres concurrents. Quant à moi, je suis tel « Pale rider, cavalier solitaire » dans ce « Duel au soleil » que je fais avec moi-même dans ce désert «Impitoyable ». A chaque ravitaillement je m’asperge « Rio Grande » ment le crane. Yul Brynner d’abord, puis Steve Mc Queen me « doublent »... Je comprends alors que Charles le Téméraire sera vengé ce soir dans ce « Règlement de compte à Nancy Corral ».
A l’arrivée Josiane et Bernadette font un triomphe à Patrick (1er ), Jean Emmanuel (3ème), Patrick2 et Laurence. Aucune récompense pour les héros bourguignons de la « Conquête de l’est ». Ils auraient pourtant mérité tous les « oscars », « Academy Awards » et autres « César » avec des moyennes surprenantes (de 7,8 à 9,19 km/h). Dans cette « Charge héroïque », où ils ont brillamment lutté, ils n’obtiennent même pas « une poignée de dollars ». Un cache-poussière rouge avec LDB dans le dos, quelques bergamotes, et c’est tout... Mais l’important c’est de participer, non ? Quelques mots échangés avec Arja (Patrick a eu plus le temps de parler avec elle, vu sa performance) et nous nous nous dirigeons vers une bonne douche.
La suite ? La « Bergaparty », un gigantesque barbecue « Dans la grande prairie » de la Pépinière et, pour terminer, quelques pas de madison et de dance country sous l’égide de Jean Emmanuel, sur « La piste des géants », celle de « Danse avec les loups »...
22h30.La température est redevenue agréable et la place Stan brille de mille feux. Mais, comme chantait Eddy Mitchell, « le film est terminé et le rideau sur l’écran est tombé »...